J'ai vu recemment une presentation de Steven Weber, auteur de The Success of Open Source et j'en ai retenu les choses suivantes:
- la force de l'open source vient du fait que le concept des droits utilise est base sur les droits de distribuer, et non autour des droits de posseder
- le modele utilise aussi un modele ou l'innovation est produite en mode "distribue"
Des evidences peut etre, mais il sait bien les formuler...
Grace a ces 2 moteurs, on a vu l'emergence de meilleures organisations, et non pas seulement d'une meilleure economie de marche ou d'un modele de revenu different. Le modele a permis la mise en place de reseau "ouverts", par opposition aux "chasses gardees" que represente les corporations qui produisent du software de facon traditionelle. Dans ces reseaux ouverts:
- le code est distribue facilement et utilisable par tous
- les utilisateurs contribuent aussi a l'amelioration du produit, et donc il y a un vrai echange ou chacun profite et contribue au bien commun
- les joueurs qui ne respectent pas les regles sont exclus de la communaute, et il y a donc une vraie motivation a jouer le jeu.
Je pense qu'il est possible d'appliquer ces concepts au business, ou de facon plus generale d'elever ce qui se fait avec du code a ce qui pourrait etre fait avec des idees ou de l'information de business (par exemple des contacts):
- dans un mode de business "open", chacun doit donc penser a faire circuler les informations plutot que de faire de la rentention, avec des regles de conduite qui implique de n'utiliser ces informations que pour faire avancer les choses plutot que de faire de la "competition" (le fameux "don't be evil" de Google).
- du coup, c'est par le reseau que se resolvent les problemes ou que ce font les affaires plutot que par des groupes fermes.
Une objection evidente est que le systeme risque de vite etre sature par le nombre de participants sur chaque projet, mais je pense que la realite est qu'il difficile a chacun de contribuer utilement a plus de quelques projets, et il est difficile a travailler avec plus qu'une poignee d'individus sur un projet donne. Et donc finalement les choses doivent pouvoir naturellement s'equilibrer...
Une autre objection est que chacun voit les choses de facons differentes, et il peut donc y avoir des divergences. Il faut donc dans un tel systeme un mechanisme de "regles" qui aide a resoudre ces differences. Mais si tous sont d'accord sur le but ultime a atteindre, et agissent en toute sincerite, ces problemes doivent pouvoir etre resolus. Si le but final n'est pas le meme, alors que chancun tente sa chance, et se retrouve plus tard quand les choses ont evoluees.
Ce principe rejoint d'ailleurs les concepts de "collaborative entrepreneurship" et "project economy" qui existent deja. Il s'agit donc principalement de continuer a definir les outils qui permettront de gerer un tel mode de fonctionnement. Je pense en tout cas qu'on risque de voir une augmentation de ces modeles d'organisation...
- la force de l'open source vient du fait que le concept des droits utilise est base sur les droits de distribuer, et non autour des droits de posseder
- le modele utilise aussi un modele ou l'innovation est produite en mode "distribue"
Des evidences peut etre, mais il sait bien les formuler...
Grace a ces 2 moteurs, on a vu l'emergence de meilleures organisations, et non pas seulement d'une meilleure economie de marche ou d'un modele de revenu different. Le modele a permis la mise en place de reseau "ouverts", par opposition aux "chasses gardees" que represente les corporations qui produisent du software de facon traditionelle. Dans ces reseaux ouverts:
- le code est distribue facilement et utilisable par tous
- les utilisateurs contribuent aussi a l'amelioration du produit, et donc il y a un vrai echange ou chacun profite et contribue au bien commun
- les joueurs qui ne respectent pas les regles sont exclus de la communaute, et il y a donc une vraie motivation a jouer le jeu.
Je pense qu'il est possible d'appliquer ces concepts au business, ou de facon plus generale d'elever ce qui se fait avec du code a ce qui pourrait etre fait avec des idees ou de l'information de business (par exemple des contacts):
- dans un mode de business "open", chacun doit donc penser a faire circuler les informations plutot que de faire de la rentention, avec des regles de conduite qui implique de n'utiliser ces informations que pour faire avancer les choses plutot que de faire de la "competition" (le fameux "don't be evil" de Google).
- du coup, c'est par le reseau que se resolvent les problemes ou que ce font les affaires plutot que par des groupes fermes.
Une objection evidente est que le systeme risque de vite etre sature par le nombre de participants sur chaque projet, mais je pense que la realite est qu'il difficile a chacun de contribuer utilement a plus de quelques projets, et il est difficile a travailler avec plus qu'une poignee d'individus sur un projet donne. Et donc finalement les choses doivent pouvoir naturellement s'equilibrer...
Une autre objection est que chacun voit les choses de facons differentes, et il peut donc y avoir des divergences. Il faut donc dans un tel systeme un mechanisme de "regles" qui aide a resoudre ces differences. Mais si tous sont d'accord sur le but ultime a atteindre, et agissent en toute sincerite, ces problemes doivent pouvoir etre resolus. Si le but final n'est pas le meme, alors que chancun tente sa chance, et se retrouve plus tard quand les choses ont evoluees.
Ce principe rejoint d'ailleurs les concepts de "collaborative entrepreneurship" et "project economy" qui existent deja. Il s'agit donc principalement de continuer a definir les outils qui permettront de gerer un tel mode de fonctionnement. Je pense en tout cas qu'on risque de voir une augmentation de ces modeles d'organisation...